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dimanche 4 décembre 2016

Ronde 3, Nat.IV, perdue 5-3

       Nous partions finalement à 7, le 8ème échiquier ayant déclaré forfait le matin même. Après une route pleine de ronds-points qui ont failli rendre malade Edwin, l'accueil à Annonay a été très chaleureux et sympathique. Fait inhabituel mais qui a bien contribué à la bonne ambiance : une photo de groupe prise par nos hôtes. Vous pouvez d'ailleurs aller voir les photos de la rencontre sur le site dédié en cliquant ici : photos de R3 de Nat. IV à Dazévieux . Fait relativement peu courant, mais qu'on notera pour la petite histoire : Les deux capitaines d'équipes sont des femmes.
     Toujours est-il que pour vous raconter cette ronde, ça va être un peu difficile, parce que je jouais aussi et j'ai énormément de mal, c'est un euphémisme, à suivre plus qu'une partie à la fois, et donc il vaut mieux que ce soit la mienne... Lorsque je me suis levée pour un premier café, je venais de gâcher une position égale (d'après mon adversaire) avec roques opposés et une attaque sur mon roque sur la colonne h qui ne menait pas à grand chose. Las, un mauvais calcul de ma part au centre allait me faire perdre un pion. En revanche, Edwin était déjà nettement mieux, avec une position solide et Gérard avait croqué la dame de son adversaire contre une tour.  A mon deuxième café, j'avais un deuxième pion de moins, Edwin consolidait sa position, Gérard avait toujours une D contre une T mais son adversaire résistait brillamment, avec deux cavaliers dominateurs au centre de l'échiquier. A mon troisième café, pour me remettre de mon abandon raisonnable devant la marée de pions adverses,  Edwin avait gagné, Gérard prenait le taureau par les cornes et rendait un peu de matériel pour éliminer les deux cavaliers, tandis que Georges signait sa feuille de match, maugréant contre lui-même et sa partie perdue. Moins de 20 minutes après, Pierre rendait les armes contre un adversaire très nettement plus coté (420 points Elo, tout de même !). Je n'ai pas vu l'adversaire de Gérard abandonner et restaient Thomas et Michel: Thomas avait obtenu une superbe position, avec roques opposés, attaque sur la colonne h et contre-attaque sur la colonne a, qui poussait le cavalier adverse en a1, d'où il ne pouvait plus sortir, tandis que Michel, malheureusement, avait laissé trainer un F que son adversaire n'avait eu qu'à ramasser. Les deux parties se concluaient presque en même temps, et nous finissions donc avec un score tout de même acceptable, compte-tenu des conditions : 5/3 pour Annonay.
  



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