En ce Dimanche 18 Novembre,
nous étions donc opposés à l’équipe d’AUBENAS, qui eux, avaient perdu leur
première rencontre. Mais cela n’empêche, ils étaient tous mieux classés que
nous à chaque échiquier, pari donc relevé, mais finalement perdu.
Nous nous sommes donc inclinés
sur le score de 5 à 2.
Avec une victoire d’Edwin et
de Maxime, Jonathan ayant annulé.
Mais il n’y avait pas que
l’équipe d’Aubenas qui nous a posé bien des problèmes. Il se trouve que c’était
aussi la journée des gilets jaunes. Nous avons croisé à l’aller pas moins de
quatre barrages, et ce à partir de Valence, nous faisant perdre énormément de
temps sur notre trajet, environ 1h15 de plus sur l’horaire prévu. Obligés
d’appeler le capitaine d’Aubenas pour le prévenir. Il a, lui et l’équipe d’Aubenas, été très
compréhensif, et l’accueil qui nous a été réservé fut très chaleureux ( le café et le sourire)
En chemin après Privas, nous
sommes passés par un petit col, pour éviter Le Pouzin et un éventuel autre barrage, et ce au prix d’une route très
sinueuse pour arriver jusqu’à Aubenas.
Merci aux deux conducteurs,
Isabelle et Frédéric, pour qui ce dut être aussi éprouvant nerveusement.
Ce fut donc une journée
spéciale, et je ne crois pas me tromper en pensant que nous n’étions vraiment
pas dans les meilleures conditions pour jouer aux échecs.
Pour ma part, j’ai raté mon
ouverture avec les noirs sur un début Réti, et mon jeune adversaire me jouant
tout à tempo, je sentis beaucoup d’assurance dans son jeu.
A côté de moi, Jonathan
annulait sur une finale qui d’après ses analyses d’après-match était difficile
à convertir en gain.
Frédéric jouait au premier
échiquier, contre un adversaire classé autour de 2250, et qui n’avait pas joué à la première
ronde perdue. Frédéric gagna un pion en
milieu de partie, ce qui n’eût malheureusement pas suffi après, avec une dangereuse
attaque sur son Roi.
Aurélien m’a dit aussi avoir
laissé passé quelques opportunités de gains dans sa partie.
Mais voilà, c’était une
journée un peu spéciale, avec de la matière à raconter. Au retour, d’autres
barrages de gilets jaunes nous attendaient encore, et cela même à la nuit
tombée.
Mais c’était quand même sympa
et pour ma part je suis bien content de jouer en équipe, outre le fait d’être
capitaine, je trouve que l’esprit d’équipe apporte beaucoup.
Alors, à la prochaine ronde,
avec qui sait, peut-être un autre scénario….
Adrien Bonnard