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lundi 4 décembre 2017

Nationale 3 : L'analyse du capitaine

Voici les commentaires et les diagrammes de notre capitaine Frederic Chomier au sujet du match de dimanche
qui a vu Villeurbanne s'imposer en N3 contre l'équipe 2 sur le score de 4 à 1. (Photos G.T.)
















  

Monneret Guy 2041 – Faivre Vincent 1933
Suite à un problème personnel, Vincent arrivait en retard et visiblement perturbé. Il choisissait un début slave contre d4 , début réputé comme solide mais son adversaire jouait parfaitement l’ouverture. Pensant gagner un pion, Vincent ne voyait pas un piège tactique et s’inclinait après la perte nette d’une pièce au sortir de l’ouverture.

Après 17... Fb4 ?? 18.Txb4 abandon des noirs




Chomier Frederic 1858 – Perradin Vincent 2011
Après e4 e5 Cf3 Cc6 je décidais d’innover en jouant l’italienne mais d’une manière « solide ». Mais au sortir de l’ouverture, mon adversaire échangeait mon fou de cases blanches contre un cavalier tout en me doublant un pion. Il continuait ensuite à exercer une pression tout au long de la partie et pour diminuer cette pression, j’étais contraint de faire des échanges ce qui me rapprochait d’une finale pas très favorable mais « me laissait en vie ». Après 55 coups et une défense correcte de ma part, mon adversaire me proposait nul ce que j acceptais evidemment.

Position au 55 eme coup nulle sur proposition des noirs


Kondratoff Patrice 1743 – Paris Thierry 1735
Patrice jouait une anglaise qui se transformait en une variante Mikenas-Carls . Avec un avantage spatial, les blancs se lançaient à l’attaque mais une série d’échanges permit aux noirs de tenir la position. Au final la nulle était conclue au 28 eme coup sans avantage évident pour chaque camp.

Après 29.Ta2, les blancs acceptent la nulle.



Bernieri François 1563 – Pernoud Claire 1530
Initialement prévue avec l’ équipe 3 Claire Pernoud avait gentiment accepté d’endosser la double casquette de joueuse/arbitre.
Avec les noirs, elle se trouvait confrontée à une variante de l’écossaise. Mais Claire commit quelques imprécisions dans l’ouverture en ne jouant pas le coup thématique d5 laissant ainsi l’initiative à son adversaire . Celui-ci gagna ainsi un pion mais Claire se mit alors à jouer cranement sa chance en lançant toutes ses forces dans la bataille. Elle reprit même le pion un moment avant de le lâcher à nouveau. Malheureusement l’attaque sur l’aile dame de son adversaire arrivait avant la contre-attaque de Claire qui était forcée à l’abandon après une partie animée !
Après 50 Txe6 Rxe6 les noirs ne peuvent empêcher la promotion.


Le Borgne Romain 1837 – Oblin Pierre 1871
Avec les noirs, Pierre jouait une pirc . En jouant au 6 eme coup c6 au lieu de c5 ( conseillé par l’ordinateur ) la position noire était passive et malgré quelques imprécisions des deux côtés, les blancs profitaient de leur avantage spatial pour se lancer dans une série de combinaisons audacieuses. Après un sacrifice de cavalier des blancs au 18 eme coup sur h5, les noirs craquaient avec un contre –sacrifice qui ne marchait pas. L’avantage pris dans l’ouverture se montrant déterminant.

18 Ch5 ? ! Fxe5 ? et abandon des noirs quelques coups après.


Peyrin Jean 1798 – Haas Jacques 1812
Dans le début Jean se trouvait confronté à une défense Grunfeld où les noirs jouaient c6 au lieu de c5. Prenant un net avantage dans l’ouverture, il poussait l’adversaire à la faute en gagnant une qualité. Malheureusement, après une bévue au 27 eme coup, il devait rendre cette qualité. Et au terme de 57 coups, la nulle était conclue. Des regrets quand même car le gain était à portée de mains !

27. Les blancs jouent Cd7 ?? et rendent la qualité après Cxd7 28 Txd7 Cc5


Bazzazi Abdulaziz 1800 - Horvat Boris 1770
Jouant l’est indienne avec les noirs, Boris se trouvait face à une variante tres agressive des 4 pions .
D ailleurs après le 10 eme coup des blancs e5, l’ordinateur donne un avantage assez net aux blancs. Sans se démonter et avec un grand sang froid, Boris défendait avec énergie et petit à petit repoussait les assauts de son adversaire avant de prendre l’avantage à son tour. La partie se poursuivait jusqu au 90 eme coup, l’adversaire de Boris recherchant un pat illusoire.

Après 10.e5 l’analyse par ordinateur donne un avantage de + 1 aux blancs ; la suite fera démentir la logique…….

Le Febvre Patrick 1955 – Menard Baptiste 2194
La feuille de partie n’étant pas vraiment exploitable ; de mémoire le double fianchetto de l’adversaire de Patrick posa un probleme insurmontable aux blancs qui subissaient une forte attaque sur leur roque démoli tôt dans la partie. Malgré une courageuse résistance, Patrick devait s’incliner dans une finale défavorable de pions et cavalier.

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