Lucien Mouillaux jouait régulièrement le tournoi de Bourgoin |
J'ai choisi de vous proposer une victoire, une défaite et une partie nulle de Lucien Mouillaux.
La victoire n'a pas été obtenue contre un maître (Olivier Revol de Romans), contrairement aux deux autres parties, mais elle est très intéressante car elle montre deux aspects du style de Lucien : le choix de "L'ouverture Alapin(e)" (qu'il prononçait "à lapins" - par autodérision anglo-saxone) - un début qui était sa grande spécialité - et son goût pour les belles combinaisons : celle du 24e coup a été bien préparée. Ensuite, la finale des blancs est, comme toujours, excellente. Rejouer la partie ici.
Il est normal de gagner contre un joueur de la région, mais qu'est-ce que ça donnerait contre un GM célèbre ? Alexeï Suetin est l'un des meilleurs théoriciens du XXe siècle. Lucien a été sélectionné pour jouer avec la France au "World Student Teams 1955" contre l'URSS et la Norvège, les deux parties dont nous disposons. Suetin, qui représentait l'URSS, y a obtenu la médaille d'or individuelle avec 80% de gains mais il a dû attendre 39 ans pour son titre de GMI - on ne le donnait pas facilement à l'époque - et 70 ans pour son titre de Champion du Monde Senior. On peut dire que dans la partie que l'on peut suivre ici, Lucien, sans faire de faute importante, a permis à son adversaire de briller.
Contre la Norvège, Lucien, confiant en sa technique de finaliste reconnu, échange les pièces, mais l'adversaire n'est pas n'importe qui et la partie (à rejouer ici) se termine par le partage du point. On ne connait pas exactement la force de son opposant Pier Ofstad en 1955, mais, outre le fait qu'il a été sélectionné par son pays, on le retrouve 51 ans plus tard en très fort vétéran, comme Suetin, au Championnat d'Europe Seniors de Davos gagné par Ivkov, loin devant Kortchnoï. Ofstad a alors de 72 ans et encore 2151 ELO. Il y rencontre un autre joueur de l'Echiquier Grenoblois ici.
La victoire n'a pas été obtenue contre un maître (Olivier Revol de Romans), contrairement aux deux autres parties, mais elle est très intéressante car elle montre deux aspects du style de Lucien : le choix de "L'ouverture Alapin(e)" (qu'il prononçait "à lapins" - par autodérision anglo-saxone) - un début qui était sa grande spécialité - et son goût pour les belles combinaisons : celle du 24e coup a été bien préparée. Ensuite, la finale des blancs est, comme toujours, excellente. Rejouer la partie ici.
Il est normal de gagner contre un joueur de la région, mais qu'est-ce que ça donnerait contre un GM célèbre ? Alexeï Suetin est l'un des meilleurs théoriciens du XXe siècle. Lucien a été sélectionné pour jouer avec la France au "World Student Teams 1955" contre l'URSS et la Norvège, les deux parties dont nous disposons. Suetin, qui représentait l'URSS, y a obtenu la médaille d'or individuelle avec 80% de gains mais il a dû attendre 39 ans pour son titre de GMI - on ne le donnait pas facilement à l'époque - et 70 ans pour son titre de Champion du Monde Senior. On peut dire que dans la partie que l'on peut suivre ici, Lucien, sans faire de faute importante, a permis à son adversaire de briller.
Contre la Norvège, Lucien, confiant en sa technique de finaliste reconnu, échange les pièces, mais l'adversaire n'est pas n'importe qui et la partie (à rejouer ici) se termine par le partage du point. On ne connait pas exactement la force de son opposant Pier Ofstad en 1955, mais, outre le fait qu'il a été sélectionné par son pays, on le retrouve 51 ans plus tard en très fort vétéran, comme Suetin, au Championnat d'Europe Seniors de Davos gagné par Ivkov, loin devant Kortchnoï. Ofstad a alors de 72 ans et encore 2151 ELO. Il y rencontre un autre joueur de l'Echiquier Grenoblois ici.
La partie Mouillaux-Revol La partie Mouillaux-Suetin La partie Mouillaux-Ofstad 4 autres parties imprimées Merci à G.Ziegler.
Gerard Talvard
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