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dimanche 17 juin 2018

La qualification pour la finale de la Coupe 2000 : Résumé

Le selfie de la victoire ! (en contre-jour)
Nous avons joué cette phase interrégionale au système Molter, ce qui est toujours désagréable. Après un début catastrophique (0,5/4), et une deuxième ronde débutée avec une dizaine de minutes de retard (difficile de trouver un restau à Belfort !), la qualification semblait improbable. Malgré tout, nous avons fait le plein de points (4/4) à la ronde n°2, ce qui nous a propulsé 2e ex-æquo. Enfin, une ronde n°3 parfaite (4/4) nous donne la victoire au sein du groupe, et la qualification pour la finale. On ne pouvait rendre hommage à Patrick d'une plus belle manière.

Ethan (1er échiquier)
Étant au 1er échiquier la journée s'annonçait dure !

Première partie (avec les blancs)
Je tombe contre un très fort joueur à plus de 2000. Je joue mon ouverture favorite qui est l'espagnole variante Worrall (avec De2 au 6ème coup au lieu de Te1 dans la classique). Je prends un avantage rapidement grâce à mon fort centre de pions mais je lâche une qualité dans une complication tactique en zeitnot. Je cherche du contre-jeu sur son roi mais mon adversaire a défendu parfaitement et je perds la finale.

Deuxième partie (avec les noirs)
Je joue contre Michel Drillat du club de Chambéry, joueur qui m'avait battu beaucoup de fois par le passé et que je n'avais jamais réussi à battre. Est-Indienne variante Säemisch (avec f3) qui tourne vite au cauchemar car il arrive à jouer f4 plus tard dans la partie: Il a un centre de pions f4 e4 d4 c4 très fort et j'ai très mal réagi en jouant à l'aile dame. Il arrive à jouer e5 puis d5 puis il plante une épine avec le coup e5-e6. J'ai regardé avec le module juste après la partie il était à +9!! Mais il n'a pas trouvé le coup gagnant, c'est pourquoi ci-dessous je vous mets le diagramme de ma position après le 33 ème coup noir gxf5.  


Les blancs jouent et gagnent !

Ceci étant dit mon adversaire a joué 34. Dxf5 et après 34...Dg6, 35.De5 pour garder les dames et 35...Dg7 et je m'en suis sorti. Enfin le plus incroyable c'est que j'ai même gagné cette finale : j'ai forcé l'échange des dames grâce à un échec car le roi est très mal placé en h2, ce qui m'a permis de souffler de son attaque terrible, puis j'ai récupéré le pion e6 en force et, tout en contrôle, j'ai tranquillement poussé mon pion passé "e" et j'ai gagné.

Troisième partie (avec les noirs)

Enfin, j'ai gagné ma 3ème partie assez facilement contre un assez fort joueur classé aux alentours de 1900. Ouverture 1.f4 je joue le plan de Shirov avec d5 et g6 Fg7. J'attaque bien à l'aile dame puis je pénètre sur la colonne c et gagne facilement après. Voilà mes parties! Le chirurgien a bien réussi son opération  (Christophe et Pierre comprendront :)


Bertrand (2e échiquier)
Première partie (avec les noirs)

Mal réveillé, je gaffe dans l'ouverture et perds rapidement contre un joueur pourtant à ma portée.

Deuxième partie (avec les blancs)
Gambit involontaire de mon adversaire dans l'ouverture ; je rends le pion pour l'initiative. Après simplification, les pièces blanches sont parfaitement placées pour porter un coup fatal aux noirs. 

Les blancs jouent et gagnent !
Troisième partie (avec les blancs)
Je joue à nouveau avec les blancs et affronte une bonne joueuse bisontine dont je me souviens qu'elle a gagné l'unique partie que nous ayons jouée.

L'avantage des blancs est net : le cavalier occupe une case forte et la structure des pions est saine tandis que la possibilité pour le cavalier des noirs d'occuper les cases e4 ou e5 est une maigre compensation au manque d'espace de leurs tours. Après Te7 au 33e coup (Txe6 est proposé par la machine mais réduit les chances pratiques de gain), 34.h5 permet d'ouvrir une colonne sur le roi noir, gxh5 35.Th4 pour doubler les tours. La suite jouée sera 35...Dg6 36.Tbh1 Cf6 37.Cf4 Dg5 38.Rg2 Tf8 39.Cxh5 Ce4 40.Cf5 Tff7 41.Ce6 Df6 42.Th6

Mon adversaire gaffe en zeitnot (Txe6) mais la position des noirs est déjà compromise à cause de lamanoeuvre Cd8-Cc6 qui gagne du matériel.

Christophe (3e échiquier)
Première partie (avec les blancs)
Pas très inspiré dans l'ouverture, je me retrouve rapidement moins bien. Mon adversaire joue bien le milieu de jeu et gagne un pion. J'arrive à trouver des ressources tactiques et à m'infiltrer avec ma tour en 7ème rangée pour récupérer le pion mais la position finale est égale.

Deuxième partie (avec les noirs)
Une défense Owen (1e4 b6) théorique jusqu'au 12ème coup (variante Miles) puis mon adversaire se décide à sacrifier Fxh7+. Le sacrifice est objectivement incorrect mais ce n'est pas facile de jouer avec son roi en g6 (après Cg5+) la majorité de la partie ! J'arrive à simplifier la position et la pièce en plus me donne la victoire.

Troisième partie (avec les noirs)
Une autre défense Owen avec un gambit douteux dès le 3e coup (1.e4 b6 2.d4 Fb7 3.Cf3?! Fxe4). Je ne connaissais pas ce gambit et j'ai assez mal réagi. Les blancs ont eu une grosse activité sur mon roi et ont très bien mené l'attaque. J'étais très très proche de la défaite, mais mon adversaire n'a pas trouvé la suite la plus dangereuse en zeitnot réciproque. J'arrive à échanger les pièces blanches actives puis mon adversaire gaffe une pièce. 

Pierre (4e échiquier)
Première partie (avec les blancs)
Ouverture tranquille, position équilibrée. Pas mal de complexité tactique en fin de milieu de partie, on transpose dans une finale R D et pions, avec matériel égal, et une petite faiblesse structurelle (pions doublés)
Mon adversaire parvient à progresser, en jouant sur les finales de pions toutes perdantes pour moi.

Deuxième partie (avec les noirs)
Je joue une défense Pirc, attaque autrichienne. Les blancs gardent leur avantage d’ouverture, avec pression latente sur mon aile-roi. Je joue sur l’aile-dame, sans parvenir à obtenir trop de contre-jeu. Mais tours finissent par passer, pendant que les blancs progressent avec leur roi à l’aile-roi et leur tour sur ma septième rangée. Dans le zeitnot, le roi blanc s’aventure trop près à l’aile-roi, dans un réseau de mat avec les 2 tours noires.

Troisième partie (avec les blancs)
J’obtiens rapidement un avantage matériel, qualité pour un pion, et au prix d’un certain retard de développement. Je ferme les lignes, pour limiter l’activité des pièces noires, pour transposer dans une finale qui devrait être gagnante. La position reste très longtemps complexe, et nous jouons tous les deux sur l’incrément une dizaine de coup. Les noirs finissent par lâcher une pièce, puis tomber au temps.

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