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jeudi 13 octobre 2016

Nationale 1, Ronde 2

Mathieu a joué 1.b3 et a obtenu une position solide, la nulle a été rapidement conclue. Klaus, capitaine héroïque, a sauvé une nulle inespérée dans une finale Roi avec pions g et h contre Roi avec pion h, qui est une finale gagnante mais son adversaire, à court de temps, n'a pas trouvé le plan de gain. Ludovic, au moment où son adversaire prenait l'avantage, a trouvé une belle combinaison avec un sacrifice de tour menant à un échec perpétuel. Vianney a oublié une tactique et a dû s'incliner rapidement. Ilian a failli créer l'exploit après un gain d'une pièce mais a dû se contenter de la nulle après un oubli tactique et une transposition dans une finale fou contre 3 pions. Quant à moi, après avoir égalisé difficilement dans le milieu de jeu, un mauvais coup a rapidement détérioré la position et c'en était fini. Bertrand a réalisé une excellente partie d'attaque et a tout simplement marché sur son adversaire! Solène, qui avait préparé l'ouverture de son adversaire avec Mathieu en marchant vers la salle de jeu, a obtenu un avantage décisif dès l'ouverture, et a pu convertir facilement en finale avec une pièce de plus.

En conclusion, un excellent résultat qui a permis de ne pas rentrer bredouille de Cannes!

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(EDIT : Compte-rendu des rondes 1 et 2, par Klaus, capitaine)

Nous avons joué à Cannes avec 5 anciens, Mathieu, Vianney, Bertrand, Christophe et moi, et 3 nouveaux arrivés dans le club, Solène, Ilian et Ludovic.

Avant le week-end, j'avais proposé à Bertrand et Christophe de jouer l'attaque Barry. Comme je ne suis pas arrivé à les convaincre, j'ai pris l'engagement de l'essayer moi-même pour leur montrer! Je ne me souviens même pas quand j'ai joué 1.d4 la dernière fois. Voici le début commenté de la partie Bolding - Abello.
Je donne ici la partie parce qu'on a suivi une des grandes variantes de cette attaque (14.Dd2 est théorique). Il y a très peu de choses à savoir. Si les noirs ne font pas 6..c5, 7..cxd4, 8..Cc6, les blancs lancent une forte attaque avec h4, h5, ce qui est la véritable attaque Barry. Et si les noirs, comme ici, neutralisent cette idée et suivent la variante principale, qui oblige les blancs à faire le petit roque, ils n'ont pas de jeu actif. C'est donc une arme très appropriée si on joue contre un fort joueur de Grünfeld ou d'Est-Indienne. Il y a de très fortes chances que la partie ne se termine par la nulle, mais ce sont plutôt les blancs qui restent avec des chances de gain. A condition de ne pas faire comme moi et oublier les fourchettes, bien sûr! C'est assez enrageant et comme je n'étais malheureusement pas le seul dans l'équipe à avoir gâché une belle position, on a subi une lourde défaite 4-0 avec 4 défaites avec les blancs. Les nulles ont été assurées par Mathieu, Ludovic (contre le MI Gaudineau), Ilian et Christophe dans des parties solides. Un match à oublier.

Le lendemain, nous avons joué à Cannes qui nous était plus fort sur tous les échiquiers, mais nous avons fait 2-2 dans un match qui aurait pu donner les 3 résultats possibles. Après 4 heures, Solène avait fait une belle attaque contre Delphine Gras et avait une finale avec un grand avantage. Bertrand avait judicieusement fait un début Réti contre un jeune joueur très fort et avait gagné, tandis que Christophe et Vianney avaient perdu. Puis Solène gagnait sa partie et égalisait le match. Ludovic trouvait une nulle par échecs perpétuels. Mathieu faisait nulle contre MI Lepelletier et le match se décidait dans les parties d'Ilian et moi. Ilian avait fait une belle attaque (gambit Evans!) et était rentré en finale avec trois pions contre un fou. Il croyait que la finale gagnait, mais elle n'était que nulle. Dans ma partie, c'était la même histoire, dans le sens contraire. J'aurais peut-être dû perdre contre une vieille connaissance, le très sympatique Romuald Delabaca. On a joué tous les 2 dans le tournoi fermé à Grenoble en 2003 et en gardons quelques bons souvenirs, voir la photo. Après plus de 5 heures de jeu, il échangeait  les dames pour rentrer en une finale de pions. Les blancs : roi en g3, pions en h4 et g2 ; les noirs : roi en g7, pion en h7. Il était convaincu que c'était facilement gagnant pour les blancs, mais il s'est avéré que c'est nulle. 


Un point de match dans ce week-end est un résultat honorable. J'ai senti une belle combativité de tous et les nouveaux Ludovic, Solène et Ilian ont fait des débuts convaincants dans l'équipe.

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