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mardi 19 novembre 2019

Résumé de la ronde 3 d’interclub NIII, équipe 2


L’équipe 2 de Nationale III jouait ce dimanche 17 novembre la troisième ronde de l’année contre les joueurs d’Eybens, une des meilleures équipes du groupe. Nous étions derrière au elo de 50 points ou plus sur 7 échiquiers sur 8, le match allait donc être compliqué… Mais pas désespéré non plus ! Les grands plateaux et pièces en bois ainsi qu’une salle de jeu spacieuse formaient un très bon confort de jeu. Une fois les équipes au complet le match a commencé.

Le premier point fut marqué par Eybens : après un début peu commun de la part de Georges Ziegler (noir) et son adversaire : e4 d6 d3 c6 , les deux joueurs firent le grand roque mais la pion d6 des noirs fut mis sous pression et cloué sur sa dame c7 par un fou en f4 (après un échange centrale e5xf4) son adversaire replaça ses pièces judicieusement puis sacrifia un des deux cavaliers en b5 pour permettre à l’autre de venir détruire le grand roque (avec fianchetto) noir et gagner d6 ou a7 avec la dame ou au moins la qualité sans compter l’attaque.

Ensuite ce fut à Nikolay Aksenov (avec les blancs) de baisser le drapeau. Un début semi-slave s’ouvrit très vite au centre par l’échanges des pions centraux. Les noirs étaient mieux préparés à cela puis grâce à l’avant poste en e4 et au pion isolé en e3 (f4 ayant été joué par les blancs) les noirs augmentèrent la pression jusqu’à gagner une qualité en échangeant tout. Une attaque Dame Tour contre le roque blanc termina la partie.

Eybens menait alors 2-0

Deux nouveaux grenoblois durent abandonner peu après :
Jean Peyrin (pièces noires) avait rapidement pris l’avantage dans un sicilienne (kalach ou Najdorf je ne sais plus…) en gagnant un pion et avec un fou contre un cavalier. Cependant toutes les pièces lourdes restaient et Jean fit une faute en voulant prendre un autre pion, son jeune adversaire prit une pièce et continua sans erreur ce qui fit abandonner Jean Peyrin peu après.
Boris Horvat  (pièces blanches) rejoignit les autres grenoblois après une partie scandinave où son adversaire régla ses problèmes de développement malgré l’ouverture de la position, exploita ensuite la faiblesse du roque blanc affaibli par le coup f3 plus tôt dans l’ouverture. Boris abandonna après que l’infiltration des pièces lourdes noires en première rangée soit inéluctable.

Mais cette domination d’Eybens ne s’arrêta pas là car Hugues Blanchard et Frédéric Chomier durent eux aussi se rendre  un peu plus tard.
Hugues Blanchard jouait avec les blancs contre un fort joueur à 2278 elo mais après l’ouverture (anglaise) la position était égale et Hugues avait d’excellentes chances de tenir. Quelques affaiblissements plus tard autour de son roi et l’échange de toutes les pièces sauf dame et tour pour chaque camp, son adversaire expérimenté arrivait à s’infiltrer en première et seconde rangée ce qui força l’abandon de Hugues.
Frédéric Chomier joua bien avec les noirs une sicilienne fermé avec Fb5 et Fxc6 mais son adversaire sacrifia un pion pour obtenir une forte attaque qui fit perdre une qualité et la partie à Frédéric.

Il ne restait donc plus que Alexandre Aksenov et moi mais le match était déjà perdu depuis longtemps le score de 6 à 0 le soulignant bien ! L’honneur était toutefois encore à sauver !

Alexandre Aksenov signa la nulle après une longue partie dans une sorte d’est indienne très positionnelle avec fianchetto pour les blanc (et le refus d’une proposition de nulle plus tôt) Les deux joueurs arrivaient à une pure finale de fou de couleurs opposé totalement égale.
Nous ouvrions ainsi le compteur !!

Quant à moi (pièces noires), La partie fut très longue, 5h15 (comme j’en ai l’habitude à présent en interclubs…) et commença par un système de Londres où je contre avec système indien avec fianchetto à l’aile roi. Mon adversaire (1974 elo) poussa le pion en h4 après seulement quelques coups pour attaquer puis roqua finalement à l’aile roi, le pion h4 est devenu une faiblesse, (se gênant avec le fou de cases noirs en g3) je gagnais ce pion pour contre un de mes pions à l’aile dame j’obtenais pour ça un échange de dames où je détruisis sa structure à l’aile dame (a2 a3 et c4 contre a7 et b6) je pressais longtemps dans la finale pour ensuite tout échanger sauf un fou, ayant auparavant bloqué tous les pions adverses sur la mauvaise couleur de cases. De plus sa majorité à l’aile dame étant désormais inexistante (a2 et a3 contre a5) je perçais à l’aile roi avec ma majorité pour ensuite récupérer tous les pions de l’aile dame : mon adversaire abandonna.

Le match se termine par une perte de 1,5 à 6,5.

De notre reporter sportif (et joueur), Léo Boux de Casson. 




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