L’équipe 2 de
Nationale III jouait ce dimanche 17 novembre la troisième ronde de l’année
contre les joueurs d’Eybens, une des meilleures équipes du groupe. Nous étions
derrière au elo de 50 points ou plus sur 7 échiquiers sur 8, le match allait
donc être compliqué… Mais pas désespéré non plus ! Les grands plateaux et
pièces en bois ainsi qu’une salle de jeu spacieuse formaient un très bon
confort de jeu. Une fois les équipes au complet le match a commencé.
Le premier point
fut marqué par Eybens : après un début peu commun de la part de Georges Ziegler (noir) et son adversaire : e4 d6 d3
c6 , les deux joueurs firent le grand roque mais la pion d6 des noirs fut mis
sous pression et cloué sur sa dame c7 par un fou en f4 (après un échange
centrale e5xf4) son adversaire replaça ses pièces judicieusement puis sacrifia
un des deux cavaliers en b5 pour permettre à l’autre de venir détruire le grand
roque (avec fianchetto) noir et gagner d6 ou a7 avec la dame ou au moins la
qualité sans compter l’attaque.
Ensuite ce fut à Nikolay Aksenov (avec les blancs) de baisser le drapeau.
Un début semi-slave s’ouvrit très vite au centre par l’échanges des pions
centraux. Les noirs étaient mieux préparés à cela puis grâce à l’avant poste en
e4 et au pion isolé en e3 (f4 ayant été joué par les blancs) les noirs
augmentèrent la pression jusqu’à gagner une qualité en échangeant tout. Une attaque
Dame Tour contre le roque blanc termina la partie.
Eybens menait
alors 2-0
Deux nouveaux
grenoblois durent abandonner peu après :
Jean Peyrin (pièces noires) avait rapidement pris
l’avantage dans un sicilienne (kalach ou Najdorf je ne sais plus…) en gagnant
un pion et avec un fou contre un cavalier. Cependant toutes les pièces lourdes
restaient et Jean fit une faute en voulant prendre un autre pion, son jeune
adversaire prit une pièce et continua sans erreur ce qui fit abandonner Jean
Peyrin peu après.
Boris Horvat (pièces blanches) rejoignit les autres
grenoblois après une partie scandinave où son adversaire régla ses problèmes de
développement malgré l’ouverture de la position, exploita ensuite la
faiblesse du roque blanc affaibli par le coup f3 plus tôt dans l’ouverture.
Boris abandonna après que l’infiltration des pièces lourdes noires en première
rangée soit inéluctable.
Mais cette
domination d’Eybens ne s’arrêta pas là car Hugues Blanchard et Frédéric Chomier
durent eux aussi se rendre un peu plus
tard.
Hugues
Blanchard jouait avec les
blancs contre un fort joueur à 2278 elo mais après l’ouverture (anglaise) la
position était égale et Hugues avait d’excellentes chances de tenir. Quelques
affaiblissements plus tard autour de son roi et l’échange de toutes les pièces
sauf dame et tour pour chaque camp, son adversaire expérimenté arrivait à
s’infiltrer en première et seconde rangée ce qui força l’abandon de Hugues.
Frédéric
Chomier joua bien avec
les noirs une sicilienne fermé avec Fb5 et Fxc6 mais son adversaire sacrifia un
pion pour obtenir une forte attaque qui fit perdre une qualité et la partie à
Frédéric.
Il ne restait donc
plus que Alexandre Aksenov et moi mais le match était déjà perdu depuis
longtemps le score de 6 à 0 le soulignant bien ! L’honneur était toutefois
encore à sauver !
Alexandre
Aksenov signa la nulle
après une longue partie dans une sorte d’est indienne très positionnelle avec
fianchetto pour les blanc (et le refus d’une proposition de nulle plus tôt) Les
deux joueurs arrivaient à une pure finale de fou de couleurs opposé totalement
égale.
Nous ouvrions
ainsi le compteur !!
Quant à moi (pièces noires), La partie fut très
longue, 5h15 (comme j’en ai l’habitude à présent en interclubs…) et commença
par un système de Londres où je contre avec système indien avec fianchetto à
l’aile roi. Mon adversaire (1974 elo) poussa le pion en h4 après seulement
quelques coups pour attaquer puis roqua finalement à l’aile roi, le pion h4 est
devenu une faiblesse, (se gênant avec le fou de cases noirs en g3) je gagnais
ce pion pour contre un de mes pions à l’aile dame j’obtenais pour ça un échange
de dames où je détruisis sa structure à l’aile dame (a2 a3 et c4 contre a7 et
b6) je pressais longtemps dans la finale pour ensuite tout échanger sauf un
fou, ayant auparavant bloqué tous les pions adverses sur la mauvaise couleur de
cases. De plus sa majorité à l’aile dame étant désormais inexistante (a2 et a3
contre a5) je perçais à l’aile roi avec ma majorité pour ensuite récupérer tous
les pions de l’aile dame : mon adversaire abandonna.
Le match se termine par une
perte de 1,5 à 6,5.
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