Ce week-end s'annonçait compliqué. Beaucoup de joueurs
étaient absents et nous avions du recruter à tour de bras, ne complétant
l'équipe que jeudi soir.
Samedi, seuls Nicolas,
qui était en moto, et Jérôme et moi-même, qui venions de Chambéry, sommes arrivés à
l'heure. D'énormes bouchons autour de Chambéry retardaient le reste de
l'équipe. Annecy accepta sportivement de décaler le début de la ronde d'un
quart d'heure. Quand le reste de l'équipe arriva, il leur restait 42 minutes à
la pendule... le match allait être
compliqué. A ce moment, ma position n'était pas loin d'être gagnante, et les
positions de Nicolas et Jérôme semblaient plus ou moins égales. Thomas et
Aurélien, sans doute stressés par le manque de temps, perdaient assez vite
(alors que leurs positions semblaient raisonnables, voire même supérieure pour
Aurélien) : 0-2. Puis, après avoir loupé quelques gains, je gaffais une
fois de plus cette année dans une position supérieure et perdais de manière
infamante : 0-3. Heureusement, Patrick, qui marche sur les braises cette année,
réfutait le sacrifice de son adversaire : 1-3. Ethan gagnait aussi (je
n'ai pas vu comment) 2-3. Roland avait une position supérieure avec un pion de
plus dans une finale fou contre cavalier, mais n'arrivait pas à percer et me
demandait si il devait gagner. Comme Jérôme semblait gagnant et que Nicolas ne
pouvait plus perdre je lui dis de faire ce qu'il voulait (dans mon esprit :
fais nulle ou essaie de gagner sans prendre de risque excessif) ce qu'il comprit par prends tous les risques
pour gagner. Il sacrifia son fou et perdit... : 2-4. Heureusement Nicolas
qui avait une position supérieure (trois pions cavalier et tour contre dame et
pion, le tout sur la même aile) gagna au temps 3-4. Puis Jérôme, qui pouvait
simplifier dans une finale de pions avec deux pions de plus complètement
gagnante, gaffait et se retrouvait dans une finale tour et deux pions contre
tour et pion qui ne me semblait pas si gagnante que cela. Son adversaire craqua
à son tour et lui donna son pion, la finale était à nouveau gagnante et Jérôme
gagnait 4-4. Ouf ! Ce n'était pas si mal vu les conditions de jeu, mais on
pouvait nourrir des regrets.
Dimanche, nous jouions contre Romans, une équipe un peu
supérieure sur le papier. Première grosse surprise qui me fit presque tomber de
ma chaise, Georges joua au moins 7 coups théoriques ! Au bout de seulement
huit coups, l'adversaire de Thomas laissa sa tour a1 en prise, pensant pouvoir
piéger la dame, mais elle avait une voie vers la liberté. La suite fut une
formalité 1-0. A ce moment, Ethan avait déjà une très bonne position et la
position de Samuel était écrasante (mais pourquoi ne fait-on pas jouer que des
jeunes en équipe adulte?). Samuel finit rapidement son adversaire 2-0. La
position de Frédéric était alors délicate (perdue?) avec une pièce de moins
dans une position assez sauvage avec les deux rois assez exposés. Il
réussissait néanmoins à placer une jolie combinaison de mat à son
adversaire : 3-0. Entre-temps,
Georges avait sacrifié une pièce sur le roque adverse sans vraiment se créer
une attaque et succomba dans la finale avec une pièce de moins. Puis, Ethan qui
avait transposé dans une finale gagnante, empochait son second point du
week-end 4-1. J'avais pour ma part eu une position supérieure dès l'ouverture et
pour une fois cette année, ma main n'a pas tremblé et je convertissais dans une
finale gagnante bon cavalier contre mauvais fou avec un pion de plus et
marquais le point de la victoire et accessoirement, à défaut de sauver ma
saison, sauvais l'honneur : 5-1. Les positions de Jérôme et Patrick
étaient assez désespérées à ce moment et ils finirent par s'incliner : 5-3.
Ce week-end nous
assure le maintien (et sans doute au moins la cinquième place dans notre
poule). Encore un grand merci à tous ceux qui sont venus jouer avec nous.
Hugues.
bravo à toute l'equipe
RépondreSupprimerj etais avec vous moralement depuis ma chambre de clinique !
amicalement
frederic chomier