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jeudi 19 mai 2022

Mais que font les membres de l'Echiquier grenoblois ? (épisode 5)

 Nous poursuivons notre série avec Frédéric Chomier, membre de la Commission de Contrôle Economique et de Gestion.


Tout d’abord un petit rappel sur le contexte de la Commission de Contrôle Economique et de Gestion de la Fédération. Cette commission est une commission statutaire c’est-à-dire prévue par les statuts, contrairement à d’autres commissions dites participatives. La Commission de Contrôle Économique et de Gestion de la Fédération est mise en place conformément à l’article 10 des Statuts de la Fédération Française des Échecs et à l’article 8.7 du Règlement intérieur fédéral. Les membres doivent disposer de compétences reconnues dans le domaine de la gestion financière, de leur expertise comptable, et/ou être reconnus pour leur connaissance des échecs, de son organisation et de ses valeurs. Lorsque la nouvelle équipe de la FFE dirigée par Eloi Relange  est arrivée aux manettes, la situation était compliquée car la précédente commission avait tourné au ralenti et avait connu de nombreux déboires.

Je ne sais pas vraiment quels sont les critères qui ont prévalu pour que le comité directeur de la FFE retienne ma candidature ; je suppose que le fait de travailler pour le siège national d’une structure aussi importante que l’Ecole du Ski Français a pesé lourd dans le choix. J’ai tout de suite compris que mes coéquipiers de la commission avaient tous un profil « pointu » et technique dans le domaine de la gestion avec une prédominance de personnes travaillant dans le secteur public.

Une fois la commission constituée nous avons dû nous mettre tout de suite au travail avec des urgences pour examiner les comptes de la FFE et son budget. Avec un timing contraint, l’exercice s’est révélé périlleux. Heureusement le trésorier fédéral s’est montré disponible pour la commission et a participé à plusieurs visioconférences. Une large discussion,  toujours d’actualité d’ailleurs, a été entamée par la Commission et son nouveau Président Pascal Rossi pour demander un cadre d’action clair car les textes actuels demandent à être  précisés.

Dans un monde associatif mouvant, le souci de la transparence financière doit toujours progresser. En effet, les bénévoles sont très sollicités dans les associations loi 1901 et la tâche est très lourde pour les trésoriers. Les contraintes sont rudes et le droit associatif est méconnu dans l’ensemble. De ce fait de nombreux clubs établissent des comptes qui gagneraient à l'être de manière plus professionnelle mais tout le monde n’est pas expert -comptable, il est vrai!

Les règles comptables régissant les associations peuvent laisser la place à une certaine interprétation due aux principes de la comptabilité de trésorerie. Nous nous devons d’encourager une harmonisation des pratiques avec une informatisation et une digitalisation croissante des comptabilités associatives. En cela la tâche de la commission est immense et intéressante mais ce qui peut se vivre comme une contrainte pour les bénévoles et les trésoriers peut aussi aboutir à des gains de temps et une fiabilité accrue. La comptabilité si elle sert à éditer des états (bilan, compte de résultat) doit aussi servir en tant qu’outil de gestion et d’aide à la décision.

Il y a aussi tout un pan juridique pour aider à la transparence financière des associations. Par exemple il me semble nécessaire d’apporter des recommandations dans la rédaction des procès -verbaux d’assemblée ou de comités directeurs notamment pour la partie financière.

Bien sûr du fait de l’obligation de secret des discussions je ne peux aujourd’hui dans ce petit topo vous dévoiler de détails mais je n’imaginais pas ce qu’était vraiment le rôle d’une commission statutaire. Il faudra vraisemblablement encore une année pour qu’un fonctionnement optimal soit trouvé.


Frédéric Chomier, membre de la Commission de Contrôle Economique et de Gestion 


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