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vendredi 5 juillet 2019

Ronde 7, on prend les même et on recommence....

Le lancement de la ronde a été effectué par Georges Bellet, président de la Ligue ARA des échecs, venu en observateur attentif. 

Le titre de cette chronique ne s'applique pas parfaitement au Trophée Cristina Foisor, où l'on observe encore des mouvements aux deux première tables.

Ronde 7, tables 1 et 2

 Petite curiosité amusante, dénotant sans doute la fatigue générale des joueurs, la partie ci-dessous, entre Jean-Paul Ricter et Claude Adrian, deux joueurs qu'on aurait du mal à qualifier de débutants, partie photographiée déjà bien avancée (on est au 67ème coup).

Je suis arrivée pour regarder la partie juste avant que les noirs jouent a6-a7 et j'ai donc pris la photo juste avant la réponse des blancs. Si vous cliquez sur la photo sur votre navigateur préféré, en principe vous obtenez un agrandissement de cette image, qui vous permettra de constater qu'il y a comme un petit souci sur le plateau de jeu... Petit détail technique qui n'avait absolument pas perturbé les deux adversaires, qui venaient juste de réaliser que depuis le début de partie, ils jouaient avec les pièces blanches partant des cases a8 à h8 et a7 à h7.

Le jeu d'échecs, du moins pour la chroniqueuse que je suis et pour laquelle la fatigue se fait sentir, est un éternel recommencement.
On dispose les pièces bien en ordre sur l'échiquier, on les déplace, on les enlève de l'échiquier, on les remet toutes en place et on recommence. Ecrit comme ça, ça parait un peu vain. Quel joueur n'a pas eu l'impression de rejouer (au moins jusqu'à un certain point) une partie ancienne  (et je ne parle pas de l'ouverture)? Il en est de même, sans doute plus souvent encore, dans les fins de parties. La ronde 7 a été l'occasion d'un de ces "presque replay", mettant en scène le jeune joueur qui-joue-plus-vite-que-son-ombre (voir chronique précédente), avec, après plus de 40 coups, un roi dépouillé chez l'adversaire et pour lui, une pendule affichant gaillardement 1h25 et, léger changement s'il en est, une D+R, éloignés l'un de l'autre et loin du Roi adverse centralisé. Ceci doit vous rappeler quelque chose ! Autre léger bémol par rapport à la partie précédente, l'adversaire a abandonné très rapidement, en admettant avec un sourire  "Bon, je pense que tu ne vas pas faire d'erreur pour me mater". Notons qu'entre la Ronde 6 et la Ronde 7, notre brillant enfant a amélioré son matériel (T devenue D) et a réduit son temps à la pendule.

à droite, D+R contre R dépouillé, il y a le temps pour mater
J'avais également collectionné quelques images de pendules en folie, la ronde 7 est donc source de nouveaux exemples, avec ci-dessous, une pendule dopée aux hormones, mais dont l'heureux joueur de gauche est un adulte. Comme quoi ...



Du coté de L'Echiquier grenoblois:
Trophée Cristina Foisor: Victoires de Léo Boux de casson, Yves Roche et Gérard Allel. Nulles de Ovidiu Foisor, Christophe Gelas, André Isetta et Ethan Saya.



Mention spéciale à Yves Roche, qui enchaîne 3 victoires d'affilée, totalise 5 points sur 7 et se retrouve actuellement à la 10ème place du tournoi.


Tournoi Accession: Victoires de Lisa Costa-Boschetto et de Didier Roy. Nulles de Patrice Dupuis et Guillaume Lambert-Hoareau.
A noter que Jonathan Broteille, tombé malade, fait forfait pour le reste du tournoi.

2 commentaires:

  1. Une grille américaine serait la bienvenue même si le tournoi n'est pas homologué.
    Merci

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  2. Milles excuses ce n'est pas la bonne discussion

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