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samedi 14 mai 2022

Mais que font les membres de l'Echiquier grenoblois ? (épisode 4)

 Pour cette fois, ce n'est pas un membre de commission mais un directeur : Alain Saint-Arroman est directeur des championnats scolaires. 

Membre de l’Echiquier Grenoblois et licencié à la FFE depuis 1992, il m’a semblé très vite normal de donner un peu de mon temps pour contribuer à faire vivre l’association dont je suis membre. C’est pourquoi j’ai occupé au fil des ans pas mal de fonctions au sein de l’Echiquier Grenoblois, puis au sein de l’ex ligue Dauphiné-Savoie des Echecs : président du club, de la ligue, directeur des jeunes de la ligue etc, outre les diplômes d’arbitre et d’animateur que j’ai passés.

Au mois de décembre 2021, le nouveau président de la commission nationale scolaire, Olivier Minaud, m’a demandé d’occuper le poste de directeur des championnats scolaires de la FFE, ce que j’ai accepté après m’être donné quelques jours de réflexion.

Le rôle de directeur des championnats scolaires est complexe et demande de multiples  compétences : il faut être au fait des règlements qui régissent ce championnat, avoir des connaissances d’arbitrage, bien connaître le fonctionnement des tournois, produire et faire circuler les informations aux différents acteurs, être rigoureux et bien organisé, et bien connaître également les rouages de la « machine » FFE.

Il y a d’abord les championnats scolaires départementaux. Il faut être en mesure de répondre aux questions que posent les comités départementaux qui ont des problèmes d’organisation, des problèmes d’interprétation du règlement, parfois donner des réponses sur des cas de figures inédits. Par exemple, les contraintes sanitaires qui pesaient encore jusqu’en février/mars ont amené certains départements à me demander à ce que leurs championnats soient joués par internet : il a fallut prendre une décision sur cette demande qui posait des problèmes complexes.

La 2e étape, les finales académiques, est plus simple à traiter car ce sont les ligues qui gèrent cette phase à partir des résultats des championnats départementaux de leurs ressorts. Néanmoins, il convient de s’assurer que chaque ligue organise bien le ou les championnats académiques de leurs ressorts, et que les qualifications soient bien conformes au règlement.

Enfin, il y a les finales nationales dont il faut s’occuper et qui demandent beaucoup de temps : trouver des collectifs organisateurs (il y a une finale écoles et une finale collèges) qui puissent répondre au cahier des charges, établir et vérifier les listes de finalistes à partir des informations fournies (ou pas !) par les ligues, suivre de près la préparation des finales avec l’organisation afin que les nombreuses obligations du cahier des charges soient remplies, mais savoir aussi être souple afin qu’une difficulté particulière ne soit pas un obstacle à une bonne organisation.

Une fois les championnats terminés, il faut faire les point sur les problèmes qui ont pu être rencontrés à telle ou telle étape, trouver des idées et des solutions pour améliorer le championnat. Enfin, à la demande du bureau fédéral, je suis en train de refaire toute la rédaction du règlement des championnats scolaires dans le sens d’une plus grande lisibilité et d’une plus grande simplicité.

Bien que moins spectaculaires et moins médiatisés que les grands championnats, les Echecs scolaires sont une activité quotidienne absolument fondamentale pour la FFE : ils représentent  40 à 50 % du total des licences et nombre de joueurs et joueuses en activité, y compris des forts Elo, sont issu.es de l’enseignement des Echecs en milieu scolaire.
Enfin, je suis également élu à la ligue Auvergne-Rhône-Alpes des Echecs où j’occupe la fonction de secrétaire général.

Alain Saint Arroman, directeur des championnats scolaires

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