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vendredi 6 juillet 2018

Ronde 8

la salle !


La fin de cette huitième et avant dernière ronde laisse des perspectives très ouvertes pour le podium du tournoi accession, d'autant que Jonathan Broteille, deuxième du tournoi à l'issue de la ronde 8, ne jouera pas à la ronde 9. Dans le trophée Cristina Foisor, comme il fallait s'y attendre, la table 1 verra s'affronter Bhakti Kulkarni et Elshan Moradiabadi. Détail que je me plais à voir symbolique du trophée: On trouve deux femmes et deux hommes au deux premières tables... Il reste une ronde pour les départager!

Pour compléter cette chronique, j'aimerais m'attarder un peu plus sur le regard (très) personnel que je porte sur le tournoi, plus que de décrire les aspects généraux ou relater certains résultats remarquables.
Léo Boux de Casson contre Christophe Pinot
En tant que présidente de l'Echiquier Grenoblois, je me réjouis évidemment des victoires des joueurs du club  et je compatis naturellement à leurs éventuelles défaites.
Dans le trophée Cristina Foisor, ce sont : Raphael Bandet, Léo Boux de Casson, Parchan et Pouria Djoharian, Ovidiu et Sabina Foisor, Christophe Gelas, Patrice Kondratoff, Thomas Lepoittevin, Jean Peyrin, Christophe Pinot et Yves Roche.
Dans le tournoi accession, ce sont : Gérard Allel, William Bailey, Nathan Bergonzoli, Adrien Bonnard et Guillaume Lambert-Hoareau.
Au total, donc,  17 inscrits, 12 dans le trophée et les 5 autres dans l'accession.
Forcément, il arrive que deux d'entre eux jouent l'un contre l'autre, dans un match que je qualifierais de clubicide, dans la lignée des affrontements fratricides ou parricides. Pour exemple récent, la partie réunissant Christophe Pinot et Léo Boux de Casson, que ce dernier a remportée. Un autre exemple frais du jour est la partie Sabina Foisor vs. Raphael Bandet mais il y  a eu de nombreux autres combats de ce type. Dans ces cas là, ma vie est un peu compliquée. 
Sabina Foisor vs. Raphael Bandet

En tant qu'humaine, j'aime beaucoup les enfants. Ils sont l'énergie et l'espoir du monde de demain. Parfois, cependant, ce sont, garçons comme filles, de pauvres petites choses secouées de sanglots pour une partie perdue (pas de photos, bien sur). Dans ces cas là, mon coeur est douloureux et si je tente de les consoler, je sais bien que je ne puis être qu'un ersatz de parent.  
En tant qu'organisatrice-arbitre (adjointe !), j'aimerais pouvoir répondre au mieux aux attentes et aux questions de tout le monde, les invités comme les parents, les spectateurs comme les joueurs, j'aimerais que le tournoi soit parfait... mais entre les courses, les aller-retour en tous genres, le milliard de pendules à éteindre, tous les détails à noter, les photos à prendre, les textes à rédiger, l'anglais qui se mélange au français, j'ai mal aux pieds et le cerveau qui explose. 
Savoir que Claire Pernoud partage les mêmes affres n'aide guère et ne rassérène pas.
MAIS 
les "bonjour!" joyeux du matin, les discussions passionnées au bar ("et alors j'ai joué Th4 et là, le roi est hyper mal !") dont j’attrape quelques bribes en passant, les personnes qui s'attardent à la tente d'analyse et que je suis obligée de déloger le soir ("on ferme !"), le succès du blitz, les yeux ahuris d'un enfant qui n'avait même pas imaginé qu'il aurait droit à un pot de bonbons, les belles parties que je n'ai pu voir que dans un zapping frustrant et vous tous présents pour cette semaine de tournoi, c'est tout simplement magique. 





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